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Voyage dans la Norvège des fjords et des glaciers

Voyage dans la Norvège des fjords et des glaciers
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25 août 2008

Lundi 25 : Oslo-Sandefjord (Torp), 115 Km

Dernier jour de voyage, bouh ouh …En principe, aujourd’hui, il devait pleuvoir mais c’est encore grand ciel bleu. Manifestement, la météo norvégienne est à peu près aussi fiable que la nôtre.

Nous allons donc visiter Oslo sous le soleil. Comme à Bergen, on préfère descendre en ville avec le bus, pratique car à 3 minutes à pieds de l’auberge, mais cher : 38 NOK par personne l’aller simple (presque cinq euros !). Comme à Bergen également, nous ne sommes pas enthousiasmés par la ville. Architecture hétéroclite et souvent sans goût (en particulier l’hôtel de ville qu’on trouve particulièrement moche), très peu d’animation, aucun lieu remarquable à visiter. Il parait que les musées sont intéressants (mais, pas de bol, ils sont fermés le lundi) et que la vie nocturne est palpitante. On n’a pas testé. Il parait aussi que le musée de plein air de Bygdoy est passionnant mais comme on a déjà vu Lillehammer, on saute.

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Oslo



Nous nous attardons uniquement sur la garde royale devant le palais puis sur un très beau paquebot dans le port.

A 12 heures, on rentre à l’auberge pour reprendre la route vers l’aéroport. Pour cela, la E18 est la route directe mais du côté d’Holmestrand, il y a une section à péage. Etant donné que nous sommes en avance, on quitte l’autoroute afin d’emprunter la route. Mais que croyez-vous qu’il se passe ? Il y a aussi un péage (22 NOK) sur la route !!!

Le détour par Holmestrand nous permet au moins de faire notre dernier picnic dans un coin sympa, face au fjord, et en profitant des derniers rayons du soleil car le temps se couvre.

A 16 heures, nous sommes à l’aéroport. Une petite sieste et il est temps de rendre la voiture et d’aller enregistrer. Au revoir la Norvège !


Avant de terminer ce récit, voici notre synthèse budgétaire, cela peut servir si vous souhaitez comme nous visiter le pays en autonome avec une voiture de location. Ces prix sont donnés pour deux personnes et pour dix jours.

-avion : 334 euros. Aller-retour Marseille-Torp par Ryanair.

-location de voiture : 574 euros. Skoda Fabia chez Hertz avec supplément assurance rachat total de franchise.

-essence : 230 euros. Les prix varient entre 11,5 et 13,5 NOK le litre, sans vraiment de logique quant à la localisation ou à la compagnie pétrolière. On a fait 2237 Km.

-péages :4.5 euros. Péage de Bergen + péage surprise de la route de Holmestrand.

-parkings : 14 euros. Sur les différents sites touristiques.

-hébergement : 814 euros. Deux hôtels à prix pas trop élevés, le reste en auberge de jeunesse et hytte. Ce sont les deux seuls modes d’hébergement abordables.

-alimentation : 126 euros. Boites et paquets de pâtes amenés de France (comptabilisés dans les 126 euros). Achats sur place dans supermarchés. Un seul repas norvégien, une barquette de poissons frais à Bergen. A noter que les petits déjeuners sont toujours compris dans le prix de l’hébergement.

-visites : 165 euros. Visites pourtant réduites au minimum…

-divers : 107 euros. Souvenirs, cartes postales, bus, etc.

Total : environ 2400 euros.

La Norvège est donc bien une destination chère, mais pas inabordable si on prend les précautions nécessaires.

A noter que nous avions réservé tous les hébergements à l’avance par Internet. En cette période de l’année (après le 15 août), c’est utile (pour ne pas perdre du temps à chercher et pour bénéficier de bons prix) mais pas indispensable. Les vacances scolaires norvégiennes se terminent le 15 août. En cette troisième semaine d’août, la pression touristique est donc faible. Nous n’avons vu aucun moustique ou autre insecte piquant du même genre. La météo a été particulièrement clémente avec nous. Les jours sont plus longs qu’en France. Il fait clair dès 5 heures du matin et il fait nuit vers 22 heures.

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24 août 2008

Dimanche 24 : Lillehammer-Oslo, 210 Km

Consultation faite auprès de la météo (sur la chaîne nationale, c’est après le journal télévisé à 21 h 15 environ), il est prévu beau temps pour aujourd’hui et pluie demain pour notre dernier jour qui doit se passer à Oslo. A Oslo, on avait prévu la matinée de lundi au musée de plein air de Bygdoy. Pas folichon sous la pluie. Etant donné que le musée de plein air de Maihaugen à Lillehammer est à peu près identique (d’après les guides), nous choisissons d’y consacrer notre matinée de dimanche avant de prendre la route pour Oslo.

Ce musée (100 NOK par personne) est intéressant pour mieux connaître la civilisation norvégienne et son évolution au cours de l’histoire. On y voit un film retraçant cette évolution puis on visite des maisons typiques de l’habitat de différentes époques. L’intérêt vient du fait qu’exceptionnellement, les panneaux explicatifs sont en Français (en plus du norvégien, de l’anglais et de l’allemand) et qu’on peut discuter avec les guides dans certaines maisons. On y a notamment rencontré un jeune guide norvégien parlant bien Français car faisant ses études d’économie à Toulouse !

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Maihaugen



Visite terminée à 13 heures, nous reprenons la route avec la volonté d’éviter les grands axes et aussi de contourner Oslo afin de ne pas payer le péage urbain. L’auberge de jeunesse se situe en effet dans la banlieue Sud de la ville alors que nous arrivons par le Nord.

Route 250 jusqu’à Dokka, route 34 jusqu’à Jevnaker, route 241 puis E16 et E18. Exceptionnellement, on voit aujourd’hui beaucoup de monde dehors, et ce sont des agriculteurs qui moissonnent. Sans doute à cause de la pluie annoncée pour le lendemain. Sinon, on aura été frappé durant tout notre périple par l’absence de population dans les rues ou autour des maisons. A croire que les gens vivent constamment à l’intérieur. On se demande bien quand ils font leurs courses (supermarchés déserts à chaque fois qu’on a fait des achats), quand ils tondent leurs belles pelouses et arrosent leurs jolis jardins, quand jouent les enfants, etc. Finalement, socialement parlant, la Norvège nous évoquera calme et isolement. A tel point qu’en rentrant en France, nous serons agressés, le premier jour, par les pétarades des mobylettes et les aboiements des chiens…

Par la E18, on entre dans les faubourgs de Oslo. On y rencontre notre deuxième bouchon du séjour. Quelques kilomètres ainsi et on quitte l’E 18 pour trouver notre dernier lieu de séjour, l’AJ de Stabbek (http://www.hihostels.no/english/Hostels/Eastern_Norway/Oslo_Holtekilen/). Ce sera notre hébergement le moins cher, 390 NOK (déduction faite des 15 %) pour une chambre 4 lits avec sanitaires et cuisine communs aux six chambres du couloir. L’auberge est moins bien tenue et un peu plus vieillotte que les autres (la cuisinière de notre cuisine ne marchait pas et il n’y avait quasiment aucun couvert), mais encore une fois, si on compare avec ce qui se fait en France, c’est du très bon niveau.

23 août 2008

Samedi 23 : Andalsnes-Lillehammer, 345 Km

Après un petit déjeuner plutôt correct, départ à 8 h 45 pour accompagner à la gare notre compatriote de la veille. Il fait très beau (le soleil ne nous aura pas lâché longtemps !), alors comme prévu, nous décidons de refaire la Trollstigen en aller retour. Sous le soleil, le cirque prend une autre allure et la route en lacets semble, comme le disent les guides, une éraflure dans la roche de la montagne. On remonte un peu plus haut que le col pour revoir ces paysages sous une lumière féerique. Du col, la descente semble, aujourd’hui qu’il fait clair, effectivement plus vertigineuse que la veille.

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Trollstigen


De retour à Andalsnes, dernières courses norvégiennes et on repart. Sur la droite, on découvre rapidement la fantastique montagne de Trollvegen, des parois magnifiques sous le soleil.

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Trollvegen


Un peu plus loin, arrêt à Slettafossen pour admirer une cascade. Le reste de la route sera ensuite assez monotone. Pour le pique-nique on trouvera quand même un beau petit coin à Bygdetum à côté d’une jolie Stavkirke avec un très bel intérieur. La porte étant ouverte, on est entré pour « tomber » sur 2 musiciens en pleine répétition qui ont accepté qu’on « jette un œil » pour refermer prestement la porte dès notre départ, mais l’intérieur vaut vraiment la peine d’être vu.

La montagne cède peu à peu la place à un paysage de bocage type « normand ». Vers 17 h 00, arrivée à Lillehammer. L’adresse nous conduit à la gare ! On s’interroge. C’est pratique en Norvège, vu l’affluence sur la place de la gare qui fait aussi terminal de bus (au moins 5 personnes, pas un bus ni une voiture), on peut facilement s’arrêter et se renseigner. On imagine difficilement la même chose dans une ville de pareille importance en France. Renseignement pris, l’AJ se trouve effectivement dans les bâtiment de la gare !

Il faut faire le tour des voies pour aller se garer de l’autre côté puis un passage souterrain permet de regagner l’AJ. Belle chambre avec linge, draps, TV, un véritable hôtel (695 NOK remise déduite) (http://www.815mjosa.no/english/lillehammer/index.html).On décide de faire un petit tour dans la ville, histoire de voir un peu de monde. On est samedi, il est 17 H 30, on gagne la rue principale piétonne….vide ou presque. Quelques personnes tout de même dans le plus grand café de la ville ! Impressionnant !

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Lillehammer à l'heure de pointe




Retour à l’auberge pour faire cuire quelques pâtes. Un ouvrier roumain prépare une soupe, des boulettes de viande… Le temps d’un chantier, l’AJ lui sert d’hôtel. On fait une petite causette en  anglais en attendant que nos plats respectifs cuisent. On crève de chaud dans la cuisine encore bien ensoleillée (mais oui !).

De retour à la chambre où on est obligé de laisser la fenêtre ouverte vu la chaleur (exposition Ouest et grande baie vitrée), on se dit que c’est bien bruyant (bruit de moteurs) car donnant sur les voies, mais que ça ira mieux après le dernier train. Que nenni ! En fait, on est juste au dessus des moteurs des VMC de l’auberge. Donc ne prenez surtout pas la chambre située tout au bout côté voies ferrées !

22 août 2008

Vendredi 22 : Sande-Andalsnes, 210 Km

Comme d’habitude, un coup d’œil au ciel : encore quelques nuages morcelés mais ça ne se présente pas trop mal. On avait prévu ce jour de rejoindre Andalsnes en passant par la route 60 (Stryn, Stranda) puis la route des Trolls. Au vu de la météo, on décide de changer le programme et de refaire la route de la veille, à savoir la 15 puis la 63 avec éventuellement un crochet par la fameuse 258, puis d’embrayer sur la route des Trolls au-delà de Eidsdal.

C’est ainsi qu’après une petite heure de route, on se retrouve de nouveau sur notre inénarrable 258, sous le soleil cette fois. L’ambiance est toute autre que la veille, mais c’est vraiment magnifique.

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Route 258




Au-delà de la station de ski, la route devient une piste, mais praticable par n’importe quelle voiture normalement constituée. On y croise même des bus de 60 places ! D’ailleurs, en Norvège, les bus desservent tous les recoins de toutes les vallées, y compris les fonds de vallées touristiques. On en a vu à Kjenndalsbreen (là aussi, c’est une piste) La pluspart sont de la compagnie Fjord1, vraiment omniprésente.

On poursuit la 258 jusqu’à son extrémité, c'est-à-dire Grotli, surprenant village constitué de centaines de hytte dispersées dans la montagne.

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Grotli



On reprend alors la 15 jusqu’à Langevatn puis la 63 et à nouveau, le temps se remet au gris. Le temps de repasser Djupvasshytta et de descendre sur Geiranger, le ciel est à nouveau bouché. Décidément, on n’aura pas pu voir le Geirangerfjord sous son meilleur jour…

Remontée à Orneveien où on s’arrête quand même pour jeter un coup d’œil et on poursuit sur la 63 (route des Aigles) qui traverse un grand plateau puis redescend sur Eidsdal où on emprunte le ferry (78 NOK pour 1 voiture et 2 personnes). Cette route est la seule ouverte en hiver pour accéder à Geiranger. Un bel exploit que de réussir à la maintenir viable en toute saison !

Une fois descendus du ferry, on attaque maintenant la fameuse Trollstigen, ou route des Trolls. Malheureusement, il fait de plus en plus mauvais et c’est sous un ciel plombé et quelques gouttes qu’on atteint le fameux point de vue sur la cascade et sur la vallée avec l’enfilade des lacets de la route qui plonge. Une photo qu’on trouve partout sur les cartes postales norvégiennes, un des endroits les plus connus du pays. D’ailleurs tellement connu que des points de vue sont en train d’être aménagés et qu’il n’y en a plus pour longtemps que l’accès au site soit gratuit. Une bonne chose par contre, c’est que la fameuse route en lacets a certainement été élargie récemment car on avait lu dans les guides des tas de choses sur sa dangerosité et en fait, rien du tout, c’est une simple route de montagne.

On devine la beauté potentielle du site et on se dit que si demain matin il fait beau, on fera un aller-retour depuis Andalsnes avant d’attaquer l’étape suivante.

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Trollstigen




En bas, à Andalsnes, où on arrive à 16 heures, plutôt en avance donc, on cherche un moment après ’auberge de jeunesse. Le plan donné par Google maps est complètement faux. En fait, l’auberge n’est pas dans le village mais en dehors. C’est une ancienne ferme restaurée tenue par un couple sympathique et accueillant (http://www.hihostels.com/affiliates/norway42006.en.php?country=NO&city=a42006&AffiliateID=97042).

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AJ Andalsnes




La déco est vraiment adorable. Dans le bâtiment principal, on trouve un sympathique salon de lecture avec TV (invariablement branchée sur les JO de Pékin) et thermos de café + petits gâteaux. Dans le bâtiment où nous logeons, il y a deux petites cuisines (pour 2 ou 3 personnes seulement) où on se croirait à la maison. Les chambres sont coquettes et bien tenues. On paiera 596 NOK la chambre couple (réduction comprise), avec salle de bains / wc communs à deux chambres. Une bonne adresse.

Comme il est tôt, on descend en ville où il n’y a rien à voir. On en profite pour y amener une Française rencontrée à l’AJ et qui a quelques problèmes à régler avec une compagnie de bus. De retour à l’auberge, repas dans la jolie cuisine puis on va faire un petit tour sur le Trollveien, un sentier qui passe devant l’auberge et fait un circuit de quelques kilomètres. Comme il fait presque nuit, on n’en parcourt qu’une partie en guise de promenade digestive mais c’est vraiment très agréable. Joli sentier dans jolie forêt, à faire pour ceux qui ont un peu plus de temps.

21 août 2008

Jeudi 21 : sur place, 230 Km

Au lever, ce matin, ciel chargé. Le miracle ne pouvait pas durer éternellement ! Malgré tout, nous décidons de tenter notre chance sur Geiranger, le fjord le plus connu de Norvège.

On enquille la 15, au bord du fjord jusqu’à Stryn puis dans une vallée qui se resserre, Videdalen. C’est de plus en plus bouché.

En haut de la vallée, on laisse partir à droite l’ancienne route (la 258) et on emprunte la nouvelle, faite de plusieurs tunnels. A la sortie du dernier tunnel, on a changé de versant et il il y a un peu de soleil. On profite des éclaircies pour faire quelques photos (en sortant de la voiture bien emmitouflé dans la polaire et avec le bonnet sur la tête) puis, par la route 63, on atteint Djupvashytta qui est un col depuis lequel on obtient normalement la première vue sur Geirangerfjorden. Mais dans cette direction, tout est dans les nuages et on n’envisage même pas de faire un aller-retour sur la route (à péage) de Dalsnibba, qui mène à « un des plus beaux points de vue du monde » (on l’a lu dans une brochure norvégienne !).

Descente vers Geiranger, on passe sous les nuages et le fjord nous apparaît.

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Geirangerfjorden depuis le Sud



La descente continue et on atteint le village de Geiranger, qui ne vit que pour le tourisme. Des bus en pagaille, des boutiques de souvenirs de partout, des visiteurs de tous les pays.

Il y a un rayon de soleil et on se décide pour effectuer la croisière sur le fjord dans le petit bateau qui part à 12 h.

Cette croisière qui dure 1 heure 30 et coûte 260 NOK pour 2 personnes, s’avère complémentaire de celle sur le Naeroyfjorden car les deux fjords sont différents. Celui de Geiranger est plus élégant avec notamment ses superbes cascades qui plongent dans l’eau du fjord, l’autre est plus grandiose et impressionnant (peut-être aussi parceque c’est le premier qu’on ait vu). Les sensations dans un petit bateau qui permet de longer les parois de très près sont également différentes de celles qu’on a dans un gros ferry. Au total, deux croisières complémentaires à faire toutes les deux.

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Geirangerfjorden



De retour à Geiranger, on cherche en vain un endroit pour piqueniquer à l’abri du vent. On s’installe tant bien que mal sur un petit muret et à la fin du repas, il se met à pleuvoir. On ne va pas se plaindre, on s’attendait à ce temps là pour tous les jours et c’est le premier de nos sept jours où on y a droit !

On reprend la voiture et on monte jusqu’à Orneveien par la 63, dite route des Aigles. C’est l’autre point de vue typique du Geirangerfjorden. Et incontestablement le meilleur. Depuis une plateforme aménagée dans une épingle à cheveux du virage (parkings peu nombreux et mal foutus), on bénéficie d’une vue sur la courbe harmonieuse du fjord. Pour peu qu’un bateau trace à ce moment là un sillage, il y a de quoi faire quelques beaux clichés. Seulement dommage que le temps … Bon, ça suffit.

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Geirangerfjorden depuis Orneveien


Demi-tour, on reprend alors la route de la hytte. Il est encore tôt et arrivés à la sortie des tunnels de la route 15, au carrefour avec l’ancienne route 258, on décide d’aller jeter un œil à cette route dont on a entendu dire le plus grand bien. Rien d’extraordinaire au début, sauf une belle vue dans l’axe de la vallée et quelques vaches sur la route (assez fréquent en Norvège, mais pas aussi fréquent que les moutons). Mais en montant et en passant un verrou rocheux, on atteint la station de ski d’été. Au-delà, la route devient une piste et l’ambiance change, devenant grandiose. Le ciel plombé, les averses et le vent ajoutent leur touche à l’ambiance. Un grand moment qu’on ne peut malheureusement pas rendre en photo…

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Route 258



Cette fois, demi-tour pour de bon et retour à la cabane.

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20 août 2008

Mercredi 20 août : sur place, 80 km

Ici, pas de buffet gargantuesque, c’est petit déjeuner fait soi-même.

Le soleil est toujours au RDV, c’est formidable, on va pouvoir faire une petite rando dans le cirque glaciaire du fond de la vallée. On suit la petite route en longeant les lacs jusqu’au bout. On part d’abord à gauche vers le Bodalsbreen. Evidemment, la route est payante (40 NOK). Dans la montée routière, le site devient déjà superbe avec une grosse cascade et le glacier en fond.

Une fois garés, nous voilà partis pour 2 h 30 de balade facile dans un site exceptionnel où nous avons des glaciers à 360°. A voir absolument. Arrivé à la langue terminale du glacier, on peut grimper dans les rochers, c’est facile, jusqu’à toucher la glace, c’est vraiment géant. On est vraiment tout petit à côté.


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Bodalsbreen



Autour, un petit lac, des cascades, des glaciers de partout, on s’en met plein les yeux. Ce qui est surprenant pour nous Français, c’est qu’on passe de l’étage forestier à l’étage glaciaire en sautant l’étage rocheux.

Aujourd’hui exceptionnellement on ne va pas pique-niquer, mais on va profiter de notre hébergement pour manger sur notre terrasse face au spectacle fjord+glacier, donc retour à la hytte. On se paie le luxe d’un bon cassoulet en boite ramené de France. On est venu avec les sacs remplis de pâtes, riz, boites… et on n'achète sur place que les fruits et produits frais. A part à Bergen, pas de fantaisie culinaire, tout est hors de prix. Les rayons des magasins sont assez surprenants pour des Français, car les linéaires sont très courts, très peu de choix, à part pour les saucisses (genre Strasbourg) dont raffolent les norvégiens. Ne cherchez pas de bons fromages, c’est pas l’endroit : un peu de brie, surtout des fromages sans goût, tout coupés genre toastinettes. Quant au resto, les prix sont encore plus dissuasifs, 20 euros la pizza à Bergen et c'est un repas économique pour un Norvégien !

Concernant les heures pour faire les courses, les petits commerces ferment très tôt, vers 16 h 30 /17 h 00. Par contre les petits supermarchés ferment tard, vers 21 h 00 ou plus. Pas de grandes surfaces à part dans les grandes villes qui sont rares.

Le ventre plein, on repart vers le fond de la vallée, pour découvrir à 15 mn à pied du parking, un autre site glaciaire au soleil rasant. Au passage, on se fait encore taxer de 30 NOK (route payante of course !). Encore un glacier à portée de main (Kjenndalsbreen), c’est différent mais toujours aussi beau.


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Kjenndalsbreen




En fait, les 3 vallées qu’on aura faites depuis hier sont vraiment complémentaires pour qui aime la montagne et les glaciers. Le Briksdalsbreen (breen signifiant glacier), c’est splendide mais le monde gâche un peu la balade et le paysage. Les 2 autres vallées de Bodalsbreen et Kjenndalsbreen sont plus sauvages.


19 août 2008

Mardi 19 août : Balestrand-Sande 248 km

Le matin, petit déjeuner royal face au fjord ensoleillé (inespéré pour ce quatrième jour sur place) : saumon fumé, salade de harengs, charcuterie, salades en tout genre….patin, couffin. La confiture n’est pas très variée : fraises, framboises, orange  mais délicieuse. Fraises et framboises doivent être locales, c’est vraiment du fruit, pas de la gelée sucrée.

Départ 9 h 30. Il fait invariablement beau. On longe le fjord par la 13 jusqu’à Meland puis on pénètre dans une zone montagneuse. La route, toujours aussi déserte, est vraiment magnifique. Succession de lacs dans un paysage de montagnes granitiques ressemblant un peu à l’Ariège.

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Entre Meland et Moskog



Avec cependant une différence notable, c’est la présence de petits chalets disséminés un peu partout dans la montagne. On apprendra plus tard que les Norvégiens ont presque tous deux ou trois hytte dans lesquelles ils se rendent le week end ou pendant les vacances. Et apparemment, ils n’aiment pas la promiscuité !

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Hytte dispersées dans la montagne



Un petit arrêt pour se dégourdir les jambes à Vallestadfossen où un sentier aménagé et une passerelle (gratuits !) permettent d’admirer le torrent et ses cascades. Le sentier continue plus loin et on peut certainement faire un petit circuit à pieds mais on préfère ne pas traîner car notre programme est encore chargé.

A Moskog, on récupère la E39. Encore des lacs et des montagnes jusqu’à Skei puis Byrkelo. Quelques vues sur les neiges éternelles du Jostedalsbreen, le plus grand glacier d’Europe, qu’on va approcher de beaucoup plus près dans peu de temps. Ensuite, c’est la 60 jusqu’à Utvik puis les rives du Innvikfjorden jusqu’à Olden. On tourne à droite et on s’engage alors dans la vallée d’Olden.

Au vu de la carte, on imaginait cette vallée très encaissée car coincée entre deux massifs glaciaires. Pas du tout, il s’agit d’une très large vallée en U, très agricole et très riante, également occupée par deux lacs successifs. De nombreux campings apparemment sympathiques et bien tenus s’y sont installés, avec de belles vues sur les montagnes, les glaciers et les lacs. Un bon lieu de séjour, même si nous avions quant à nous choisi la vallée d’à côté.

Depuis le début de la vallée, les glaciers attirent irrésistiblement notre regard, avec leurs langues descendant très bas, presque jusqu’à toucher le fond de vallée. Ce n’est pas par hasard que Briksdal, le village au bout de la vallée, est un des sites les plus touristiques du pays. En effet, une fois garé (pour 50 NOK), on emprunte un large chemin puis un sentier qui nous mène en une heure au pied de la langue glaciaire et de son lac de fonte. Un site véritablement exceptionnel qui n’a certainement pas beaucoup d’équivalents dans le monde.

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Briksdalsbreen


A noter que pour les allergiques à la marche à pieds, de petites voiturettes effectuent des navettes et il ne reste plus alors que quelques minutes de marche jusqu’au glacier.

Il y a encore peu de temps, les navettes étaient effectuées par des carrioles tirées par des ânes mais la poésie a laissé la place à la rentabilité et les bouses ont été remplacées par les odeurs des pots d’échappement (eh non, ce ne sont même pas des voitures électriques !).

Après s’être délectés du paysage, retour au parking puis redescente de la vallée d’Olden pour reprendre la 60 sur quelques kilomètres et s’engager dans la vallée de Bodal. Cette fois, c’est bien ce qu’on attendait : une vallée très encaissée et sauvage avec seulement quelques centaines de mètres carrés de plats sur les bords des lacs. C’est là que s’est installé le Sande Camping (http://sande-camping.no/engelsk/index.htm) où nous nous arrêtons pour trois jours.

Pourquoi trois jours ici ? Pour pouvoir adapter le programme à la météo réputée capricieuse en Norvège et réussir à caser à la fois des balades au pied des glaciers et la visite du fjord de Geiranger pas très éloigné d’ici.

Pour l’instant, avec cette nouvelle journée de beau temps, on aura au moins pu profiter de notre première balade glaciaire.

Il est 18 heures passées, on s’installe dans ce qui finalement est un appartement au rez de chaussée du bâtiment principal. Au Sande Camping, les vraies hytte sont dépourvues de sanitaires et nous tenons à notre petit confort. Depuis notre appartement, la vue est magnifique avec le lac et les glaciers au fond. Assurément, on ne passe pas souvent ses vacances dans un cadre pareil !

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Sande camping


Par contre, on est un peu déçus par les prestations. Le camping n’est pas aussi bien tenu qu’ailleurs en Norvège même s’il est largement satisfaisant si on le compare aux standards Français. A l’intérieur, la cuisine est vraiment peu équipée en ustensiles, il n’y a pas de four, ni même de micro ondes. La literie est en assez mauvais état et on a surtout la surprise de trouver un lit de 1 place + 1 lit de 1 place et demie. Pas facile de lui mettre des draps une place !

On est donc obligés d’aller louer une paire de draps deux places (70 NOK par jour) que, heureusement, on oubliera de nous facturer à la fin du séjour ! Le prix : 531 NOK la nuit compte tenu des 10 % de réduction pour 3 nuits.

Repas, essai de télévision mais vraiment impossible de comprendre le norvégien. Au moment de se coucher, on éteint le frigidaire qui fait un bruit du tonnerre mais ô désespoir, un ronflement subsiste : au dessus de nous, il y a l’épicerie du camping avec frigos, congélateurs et autres. Et ça tourne toute la nuit …

On avait l’appartement 21. En ayant jeté un œil à l’intérieur des autres, on vous recommandera de demander en priorité le 22 (mobilier plus récent, présence d’un four, moins de bruit) ou éventuellement le 20 également en meilleur état que le 21 mais plus proche du bruit.

18 août 2008

Lundi 18 août 2008 : Bergen-Balestrand 215 km

Ce matin, lever avec le réveil car on a un ferry à prendre et il ne s’agit pas de le rater.

A l’auberge, le petit déjeuner est très différent et encore plus copieux et varié que celui qu’on avait eu à l’hôtel lors de la première nuit. Ce sera désormais le cas à chaque fois.

Beaucoup de salé (charcuterie, fromage genre toastinettes, poisson, œufs durs, plusieurs salades), un peu de sucré (confitures, cornflakes), tout cela avec du pain de mie normal et complet (généralement il y a un grille pain), thé, café, lait, jus de fruits. Tout cela en libre service. Pour ceux qui peuvent, de quoi se remplir la panse afin de tenir jusqu’au soir ! On en a même vu se faire des sandwiches à emporter…

A noter que les lits sont généralement bons et les oreillers aussi, ce qui est plus rare. Les couvertures sont inconnues, c'est la culture couettes.

Départ donc de l’AJ à 8 H 30. Tiens, un bouchon à l’entrée de Bergen ! On prend l’E16 vers Gudvangen pour prendre le ferry qu’on avait réservé par Internet, mais à cette date, ce n’était pas nécessaire. La traversée jusqu’à Kaupanger dure 2 heures dans ce fjord très étroit (d’où son nom : Naeroyfjorden), classé au patrimoine mondial de l’Unesco (760 NOK pour 1 voiture et 2 personnes). On s’installe à l’extérieur pour faire des photos mais la polaire est de rigueur malgré le soleil. C’est très beau. Ca et là, de petits villages colorés inaccessibles par la route, la montagne qui tombe de 1000 m à la verticale, des cascades partout, des vues magnifiques, puis le fjord s’élargit brusquement au bout d’une heure. On en profitera pour descendre au « salon » intérieur, pour pique-niquer. Une traversée à faire.

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Naeroyfjorden



A la descente du ferry (Kaupanger), petite visite à la stavkirke gratuite. Puis on prend la route 55 qui suit magnifiquement le fjord. Petite traversé en ferry (70 NOK) à Hella, puis on arrive à Balestrand.

Ce petit village est une station touristique prisée par les peintres pour la lumière particulière des lieux et pour le paysage. On y trouve une petite église en bois peint du 19eme et un magnifique grand hôtel (Kviknes Hotel, pas dans nos moyens). On se contentera de Midtnes hôtel, une pension mais franchement bien. Grande chambre avec petit salon, sanitaires complets. Quant à l’hôtel, du jamais vu : une série de petits salons, très kitsch, où on peut s’installer, une terrasse avec vue imprenable sur le fjord, jardin avec vue idem, petite plage réservée avec pelouse en bord de fjord. Très bonne adresse : Midtnes Hôtel à Balestrand mail : post@midtnes.no. 750 NOK la chambre avec PD.

Par contre, l’accueil a été assez moyen, on peut pas tout avoir !

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Midtnes Hotel

17 août 2008

Dimanche 17 : Lofthus-Bergen, 175 Km

Départ 9 h 30. Il fait beau.

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Lofthus camping




On reprend la même route que la veille mais en sens inverse, jusqu’à Brimnes. On y attend notre premier ferry. La traversée dure une dizaine de minutes et coûte 103 NOK (1 voiture + 2 personnes). Sur l’autre rive, la route 7, très agréable, jamais ennuyeuse, longe le fjord puis pénètre dans les terres à partir de Norheimsund. C’est alors une impressionnante série de traversée de tunnels, des longs et des courts. On en a compté 25 entre Norheimsund et Bergen ! On en traversera encore des dizaines d’autres tout au long du séjour. Claustrophobes s’abstenir car ils sont le plus souvent bruts de roche, pas très larges et mal éclairés.

A l’approche de Bergen, on récupère la E16 qui contourne la montagne à laquelle est adossée la ville et permet de pénétrer dans Bergen par le Nord. C’est l’accès le plus simple mais il a l’inconvénient de faire transiter par une section à péage.

A Bergen, on ne s’arrête pas à la barrière de péage. Soit vous avez un AutoPass (ce qui est le cas sur les véhicules de location, en tout cas chez Hertz), soit vous êtes flashé, votre immatriculation est enregistrée et on vous envoie la facture. Vous pouvez aussi aller régler cette facture dans certains endroits tels que des stations service. Un système simple si vous avez l’AutoPass, mais plus contraignant sinon.

Pour nous, le passage est à priori gratuit car on est dimanche (sinon, c’est 15 NOK). A l’heure qu’il est, on n’a pas encore reçu la facture de chez Hertz, donc information à prendre sous réserve.

Nous décidons d’aller directement à l’Auberge de Jeunesse Montana (http://www.hihostels.no/english/Hostels/Fjord_Norway/Bergen_Montana/), située hors de la ville et où le parking est gratuit. Arrivée à 14 h 30, sans encombre. On craignait un peu pour trouver l’auberge mais avec le plan sorti de Google Maps et les panneaux en ville indiquant l’AJ, pas de souci.

Dépôt des bagages, règlement. Prix normal 750 NOK la chambre couple avec douche et wc mais 15 % de réduction pour les détenteurs de la carte FUAJ (qui coûte 16 € par personne). Faites votre calcul, c’est vite rentabilisé.

Pour descendre en ville, on choisit le bus afin d’éviter les problèmes de stationnement. Bus numéro 31, arrêt de bus à quelques minutes de l’AJ, un bus toutes les 15 minutes, un quart d’heure de trajet, 46 NOK pour deux, c’est pas donné !

Le centre ville de Bergen est vraiment petit et se visite à pieds en moins d’une demi journée, hors musées. On apprécie les façades colorées et les traverses enchevêtrées du quartier Bryggen, classées au patrimoine mondial de l’UNESCO, mais à part cela, rien de transcendant. On ne le sait pas encore, mais ce sera le seul moment du voyage où on verra un peu d’animation, avec des gens qui se promènent ou qui sont installés aux terrasses des cafés.

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Bergen, quartier Bryggen



On en profite pour se payer une petite salade de poissons fraîchement pêchés (60 NOK la barquette), juste pour dire d’avoir mangé norvégien une fois pendant le voyage. Ce sera notre seule entorse au régime « on se fait sa bouffe soi-même ».

Sinon, on s’attarde au port car un énorme paquebot largue les amarres. Impressionnant. Tout au long du voyage, on aura souvent l’occasion de voir ainsi des gros monstres circuler au milieu des fjords. Surprenant.

Retour à l’auberge (encore 46 NOK de bus !), repas dans la grande et agréable cuisine (sauf que les plaques chauffantes sont payantes !) et le soir coucher de soleil sur Bergen depuis la terrasse de l’AJ.

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Coucher de soleil depuis l'AJ de Bergen


Au total, une journée passée sous le soleil (ce qui est un exploit à Bergen dont l'emblème est le parapluie !), bien agréable mais une visite de ville qui nous aura quand même un peu déçu.

 

16 août 2008

Samedi 16 août 2008 : Dalsroa –Lofthus 370 km

Petit déjeuner : on se rend dans un bâtiment annexe où la maitresse des lieux nous montre la cuisine où tout est prêt dans des thermos et un gros « tupperware » par chambre rempli de tubes et plastics en tout genre, c’est assez curieux, faut gouter : bacon en tube, crevettes en tube, saumon en tube, miel (+ classique), margarine…. Et des tranches de pain genre complet. Pour le 1er PD on a trouvé ça sympa mais finalement c’était le moins bien car la suite prouvera que les PD norvégiens sont des vrais repas à choix multiples.

Départ 9 h 00 sous un beau soleil (pourvu que ça dure !) par la 306, la 12 et la 40 vers Konsberg puis la vallée du Numédal. Les paysages sont très agricoles, beaucoup de cultures de céréales, les exploitations sont petites. Ca et là de jolies maisons en couleur (rouge le plus souvent, parfois bleu ou jaune) aux jardins bien entretenus. L'habitat est plutôt dispersé. Les toits des maisons sont souvent recouverts de terre et d'herbe, ce n'est pas par négligence ni par manque d'entretien, c'est pour améliorer l'isolation. Les boites à lettres sont adorables (voir photo).

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Boites à lettres



Les maisons n'ont pas de volets, ce qui nous surprend beaucoup dans un pays où il fait jour très longtemps en été (il n'y a que des rideaux, plus ou moins opaques, cela nous gênera parfois pour dormir).

On arrive à Uvdal et son petit musée de plein air (50 NOK). La spécialité locale ce sont les églises en bois debout (Stavkirke) datant du moyen âge, utilisant le bois dans le sens de la hauteur. Au menu du musée : grenier à céréales, ancienne école et anciennes demeures typiquement norvégiennes, tout en bois bien sûr. C’est bien, mais si vous visitez ensuite les musées de Lillehammer (Maihaugen) ou d’Oslo (Bygdoy), vous pouvez vous contenter de photos extérieures.

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Uvdal


La route se poursuit vers Geilo par la 7 puis le haut plateau d’Hardangervidda, quasi désertique, de type toundra, superbe pour qui aime les grands espaces. Une première vue sur les glaciers au loin.

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Hardangervidda


Peu avant Eidfjord, quelques tunnels (autre spécialité locale !) puis on s’arrête pour admirer la très belle cascade de Voringfossen d’environ 180 m de chute (fossen = chutes d’eau, vous avez déjà appris un mot de norvégien !). En Norvège, tout se paie, donc stationnement payant pour 30 NOK, la vue est belle sur la cascade et la vallée. On peut s’arrêter sur le parking plus bas mais on la voit de loin et on n’a pas l’enfilade de la vallée…. Mais c’est gratuit.

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Voringfossen



Avec Eidfjord c’est l’entrée dans le monde des fjords. On suit Eidfjord puis Sorfjorden, c’est magnifique. Ce dernier est étroit mais près de l’eau la topographie du terrain permet de cultiver plein d’arbres fruitiers, il paraît que c’est magnifique en fleurs au printemps. Le long de la route on trouve des petites tables avec quelques fruits, le prix est indiqué, il suffit de mettre l’argent dans une boîte s’il n’y a personne (carrément surréaliste !).

On s’arrête à Lofthus Camping à 18 h 00 où on a réservé une hytte. Le site est fantastique, vue sur le fjord et un glacier en fond, au premier plan les arbres fruitiers, tout ça sous le soleil, un vrai bonheur.

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Lofthus camping


Mais le bonheur a un prix, la hytte est louée 970 NOK, ceci dit, elle est prévue pour 4. C’est pas grand mais fonctionnel, par contre pas de four ni micro-ondes et l’équipement de cuisine est réduit au minimum. Au bout d’un moment de rêverie dans ce site enchanteur on se dit que notre rêve est quand même un peu bruyant du fait d’un ronflement permanent. On découvre bizarrement un compresseur abandonné en action dans la hytte voisine. Heureusement, contact pris avec l’accueil et le compresseur arrêté, le rêve peut continuer et la nuit sera bonne.

(Lofthus camping : www. lofthuscamping.com). Un conseil demandez la hytte G, c’est la dernière, donc pas voisinage.

Ce sera notre première étape, la plus longue car il vaut mieux viser 250 km par jour vu la largeur des routes de montagnes et les vitesses autorisées.

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